28 octobre 2008 - Voici une copie locale de l’article paru chez actu24.be :

La première Marche mondiale pour la Paix et la non-violence partira de Wellington en Nouvelle-Zélande pour traverser 90 pays.

De plus en plus de voix se font entendre dans le monde entier : les êtres humains ont besoin et envie de paix.

L’idée d’une marche mondiale de sensibilisation à la paix et au refus de la violence est dès lors née assez naturellement et s’est très vite répandue grâce aux nouveaux moyens de communication que sont Internet et la toile mondiale.

Après de longs mois de préparation et de coordination aux quatre coins de la planète, cette marche mondiale pour la paix se déroulera dans le courant de l’année prochaine, en 2009, à l’initiative de l’association «Monde sans guerres - International».

La longue Marche partira de Wellington en Nouvelle-Zélande, le 2 octobre 2009, date anniversaire de Gandhi, dont la révolution contre le colonisateur anglais reste un éclatant exemple de combat non-violent.

La marche se terminera 90 jours plus tard à Punta de Vacas en Argentine dans la Cordillère des Andes. Son parcours, long de 160000 km, s’enrichira d’une multitude d’initiatives nationales qui naîtront dans les 90 pays traversés. La Marche pacifique se déroulera par voie terrestre, à pied, en voiture, en bus, par voies fluviales, aériennes ou par le chemin de fer (la célébrissime liaison transsibérienne, par exemple).
Réunion à Charleroi

Des initiatives naissent en Belgique comme dans tous les pays traversés. Chez nous, ce sont les membres du Mouvement Humaniste qui coordonnent toutes les initiatives belges via le site wwww.mondesansguerre.be.

Samedi dernier, à l’ASBL «Main dans la Main», la réunion organisée à Charleroi a permis à Madame De Barelli et à Jean-Jacques Saussey de faire une mise au point sur les projets nés en Belgique.

Le mouvement mondial pour la Paix va aussi exploiter des voies symboliques comme le franchissement de la frontière entre les deux Corées, de celle entre l’Algérie et le Maroc ou encore entre le territoire de Gaza et Israël. Le but est de créer une troisième forme de mondialisation importante, après celles de l’économie et de l’écologie, celle de la Paix, dans laquelle Charleroi aura donc eu un rôle à jouer. P.R.