Jacques Gaillot

Religieux Catholique, ancien Ă©vĂŞque du diocèse d’Evreux en Normandie depuis 1982 jusqu’Ă  sa destitution par le vatican qui le transfère en 1995 au diocèse virtuel de Partenia d’oĂą il continue son ouvrage religieux et en dĂ©fendant sa pensĂ©e, son activisme en faveur de diffĂ©rentes causes sociales et du pacifisme. Il lutte sans cesse aux cĂ´tĂ©s de ceux qui dorment dans la rue, et avec les sans-papiers.

“Donner une chance Ă  la paix. Avez-vous remarquĂ© cette contagion des murs dans le monde ? Des murs qui sĂ©parent des peuples et les empĂŞchent de circuler. Mur entre IsraĂ©liens et Palestiniens, entre AmĂ©ricains et Mexicains, entre Espagnols et Africains… Nous sommes faits pour circuler et vivre ensemble. La planète appartient Ă  la famille humaine. On ne fait pas la paix avec du bĂ©ton et des barbelĂ©s qui emprisonnent les gens. Il y a le mur de l’argent qui sĂ©pare les pauvres des riches. Tout est fait pour qu’ils ne se rencontrent pas dans la vie ordinaire. Il y a le mur de la haine entre des ethnies ou des peuples qui ont connu des gĂ©nocides ou des guerres fratricides. Il y a le mur des prĂ©jugĂ©s et de la mĂ©fiance qui divise des familles ou des groupes. Il y a le mur de l’indiffĂ©rence qui fait que l’on s’ignore. Les autres ne nous intĂ©ressent pas. Ils n’ont rien Ă  nous dire. Il y a le mur de l’oubli qui fait tomber une chape de plomb sur ce qu’on a vĂ©cu avec d’autres. Faire une brèche aux murs, faire tomber des murs, c’est donner une chance Ă  la paix.”

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